Classement de Stanford 2022 : La Rochelle Université sur la carte mondiale de l’excellence en matière de recherche La Rochelle Université > Actualités > Classement de Stanford 2022 : La Rochelle Université sur la carte mondiale de l’excellence en matière de recherche Publié le 30 mai 2022- mis à jour le 16 octobre 2024 L’université de Stanford a récemment publié la liste des 2 % de scientifiques les plus cités. Parmi eux, 13 enseignants-chercheurs et chercheurs de La Rochelle Université. 13 enseignants-chercheurs et chercheurs de La Rochelle Université dans le « World’s Top 2% Scientist » Cette reconnaissance place La Rochelle Université sur la carte mondiale de l’excellence en matière de recherche en biologie, technologies de l’information et de la Communication, technologies génériques et stratégiques et Sciences de la terre et de l’environnement. C’est une grande fierté pour l’institut LUDI. Biologie Henri Weimerskirch, directeur de recherche, médaille d’argent du CNRS au CEBC, est reconnu pour ses travaux en écologie. Il est spécialiste de l’étude de l’impact des changements globaux sur les écosystèmes marins, en utilisant les oiseaux marins comme bio-indicateurs. Yves Cherel, directeur de recherche CNRS au CEBC, est reconnu pour ses travaux en biologie marine et isotopie écologique. Il est spécialiste des stratégies d’alimentation des oiseaux et mammifères marins de l’océan Austral et de leurs proies, comme les poissons pélagiques et les céphalopodes. Christophe Guinet, directeur de recherche CNRS au CEBC, est reconnu pour ses travaux en biologie marine et hydrobiologie. Ses recherches portent sur les mammifères marins en tant que bio-indicateurs des océans polaires. Vincent Bretagnolle, Directeur de Recherche CNRS au CEBC est reconnu pour ses travaux en écologie et plus précisément sur l’analyse des conséquences de différentes composantes du changement global sur la dynamique spatiale et temporelle des populations et des communautés animales et végétales qui composent les réseaux trophiques dans les milieux agricoles intensifs. Olivier Chastel, Directeur de Recherche CNRS au CEBC est reconnu pour ses travaux en science comportementale et psychologie comparée. Il est spécialisé dans l’étude des relations entre les contaminants, les mécanismes hormonaux et la valeur sélective (reproduction, survie). Christophe Barbraud, directeur de Recherche CNRS au CEBC est reconnu pour ses travaux en Ecologie. Ses recherches visent à modéliser les effets des variations environnementales et climatiques sur les populations d’oiseaux marins de l’Océan Austral afin de comprendre les mécanismes par lesquels ces variations affectent leur paramètres démographiques (survie, reproduction,). Technologies de l’Information et de la Communication Thierry Bouwmans, Maître de Conférences HDR au MIA est reconnu pour ses travaux en Intelligence artificielle et analyse d’image. Il est spécialiste de la détection d’objets en mouvement dans des environnements difficiles en surface (sol et mer), dans l’air et dans l’espace en utilisant notamment des outils mathématiques et d’apprentissage automatique pour la séparation avant-plan/arrière-plan. Technologies génériques et stratégiques Xavier Feaugas, Professeur des Universités au LaSIE est reconnu pour ses travaux sur les matériaux. Ses recherches portent sur les bases physiques de la plasticité des solides et de l’amorçage des fissures, et plus particulièrement sur les interactions entre la plasticité et la réactivité de surface afin de comprendre l’amorçage de la fragilisation par l’hydrogène et de la fissuration par corrosion sous tension. Philippe Refait, Professeur des Universités au LaSIE est reconnu pour ses travaux sur les matériaux. Il est spécialiste de la corrosion des aciers en milieux naturels et notamment dans des milieux agressifs (marins) et travaille également sur la protection cathodique. Fernando Pedraza Diaz, Professeur des Universités au LaSIE est reconnu pour ses travaux sur les matériaux. Il est spécialiste des revêtements, de la protection contre l’oxydation et la corrosion et de l’analyse thermodynamique, physico-chimique et structurale de matériaux. Ingénierie Emilio Bastidas-Arteaga, Professeur des Universités au LaSIE est reconnu pour ses travaux en génie civil. L’objectif principal de ses recherches est de contribuer à l’amélioration de la robustesse et de l’adaptabilité des systèmes d’infrastructure dans des conditions d’exposition réelles, notamment la détérioration progressive, les événements soudains et le changement climatique. Sciences de la terre et de l’environnement Paco Bustamante, Professeur des Universités au LIENSs membre senior de l’Institut Universitaire de France (promotion 2017) est reconnu pour ses travaux en Sciences environnementales. Spécialisé en écotoxicologie, ses recherches portent sur la bioaccumulation et détoxication des polluants métalliques et organiques chez les organismes marins qu’il utilise comme des bioindicateurs de la contamination chimique. Xavier Bertin est directeur de recherches au CNRS au laboratoire LIENSs, est reconnu pour ses travaux en océanographie. Ses travaux concernent la dynamique hydro-sédimentaire des zones littorales, avec un intérêt particulier pour les évènements extrêmes et les aléas associés (érosion et submersion marine). Pour étudier ces phénomènes, il combine l’observation in situ et le développement et l’application de modèles numériques. Le classement de Stanford L’université de Stanford publie chaque année la liste des 2 % de scientifiques les plus cités. Ce classement, considéré comme le plus prestigieux au niveau mondial, est basé sur les informations bibliométriques contenues dans la base de données Scopus et inclut plus de 160 000 chercheurs parmi les plus de 8 millions de scientifiques considérés comme actifs dans le monde, avec 22 domaines scientifiques et 176 sous-domaines pris en compte. La base de données a été créée pour fournir des analyses actualisées et une base de données publique des meilleurs scientifiques. Les bases de données et le code mis à jour sont disponibles gratuitement sur Mendeley. Le classement de Stanford est basé sur un indice de citation composite (c) qui exclut les autocitations et prend en compte la position des chercheurs dans la paternité des articles, en mettant l’accent sur la paternité unique, la première et la dernière. Le même indice incluant les autocitations est fourni à titre de comparaison. Les c-scores ont été calculés pour la période 1996-2020 (carrière) et aussi pour la seule année 2020 (année unique). La base de données complète est disponible sur Mendeley Data (Elsevier).