Classement de Stanford 2023 : les scientifiques de La Rochelle Université dans le top 2% les plus cités La Rochelle Université > Actualités > Classement de Stanford 2023 : les scientifiques de La Rochelle Université dans le top 2% les plus cités Publié le 26 janvier 2024 Le classement publié par l’Université de Standford regroupe les 2% des scientifiques les plus cités, soit sur l’ensemble de leur carrière, soit sur l’année écoulée. En 2023, 14 enseignants-chercheurs et chercheurs de La Rochelle Université apparaissent dans la liste. 14 enseignants-chercheurs et chercheuses de La Rochelle Université dans le « World’s Top 2% Scientist » Cette reconnaissance place La Rochelle Université sur la carte mondiale de l’excellence en matière de recherche en biologie, technologies de l’information et de la communication, technologies génériques et stratégiques, génie civil, sciences de l’environnement et chimie. C’est une grande fierté pour l’institut LUDI. Biologie Henri Weimerskirch, directeur de recherche émérite, médaille d’argent du CNRS au CEBC, est reconnu pour ses travaux en écologie. Il est spécialiste de l’étude de l’impact des changements globaux sur les écosystèmes marins, en utilisant les oiseaux marins comme bio-indicateurs. Yves Cherel, directeur de recherche émérite CNRS au CEBC, est reconnu pour ses travaux en biologie marine et isotopie écologique. Il est spécialiste des stratégies d’alimentation des oiseaux et mammifères marins de l’océan Austral et de leurs proies, comme les poissons pélagiques et les céphalopodes. Christophe Guinet, directeur de recherche CNRS au CEBC, est reconnu pour ses travaux en biologie marine et hydrobiologie. Ses recherches portent sur les mammifères marins en tant que bio-indicateurs des océans polaires. Vincent Bretagnolle, directeur de recherche CNRS au CEBC est reconnu pour ses travaux en écologie et plus précisément sur l’analyse des conséquences de différentes composantes du changement global sur la dynamique spatiale et temporelle des populations et des communautés animales et végétales qui composent les réseaux trophiques dans les milieux agricoles intensifs. Olivier Chastel, directeur de recherche CNRS au CEBC est reconnu pour ses travaux en en écophysiologie et écotoxicologie. Il est spécialisé dans l’étude des conséquences physiologiques, comportementales et démographiques de l’exposition aux contaminants chez les oiseaux marins. Ses recherches sont menées en milieux polaires (Svalbard, TAAF), tropicaux (Guyane Française) ainsi qu’en métropole. Christophe Barbraud, directeur de recherche CNRS au CEBC est reconnu pour ses travaux en Ecologie. Ses recherches visent à modéliser les effets des variations environnementales et climatiques sur les populations d’oiseaux marins de l’Océan Austral afin de comprendre les mécanismes par lesquels ces variations affectent leur paramètres démographiques (survie, reproduction,). Frédéric Angelier, directeur de recherche CNRS au CEBC, est reconnu pour ses travaux en écologie et écophysiologie, notamment dans le domaine des mécanismes physiologiques et moléculaires liés au stress (hormones) et au vieillissement (télomères). Ses recherches portent sur les réponses des populations d’oiseaux sauvages à des perturbations de l’environnement dans différents contextes environnementaux : zones polaires, agricoles et urbaines. Technologies de l’Information et de la Communication Thierry Bouwmans, maître de conférences HDR au MIA est reconnu pour ses travaux en Intelligence artificielle et analyse d’image. Il est spécialiste de la détection d’objets en mouvement dans des environnements difficiles en surface (sol et mer), dans l’air et dans l’espace en utilisant notamment des outils mathématiques et d’apprentissage automatique pour la séparation avant-plan/arrière-plan. Technologies génériques et stratégiques Xavier Feaugas, professeur des universités au LaSIE est reconnu pour ses travaux en métallurgie physique. Il anime depuis plus de 20 ans une équipe dynamique dont les recherches portent sur les bases physiques de la plasticité et l’endommagement des solides en intégrant les effets d’environnement. Dans ce cadre, des travaux originaux sont conduits sur les interactions entre la plasticité et la réactivité de surface afin de comprendre l’endommagement par corrosion sous contrainte et la fragilisation par l’hydrogène. Philippe Refait, professeur des universités au LaSIE est reconnu pour ses travaux sur les matériaux. Il est spécialiste de la corrosion des aciers en milieux naturels et notamment dans des milieux agressifs (marins) et travaille également sur la protection cathodique. Fernando Pedraza Diaz, professeur des universités au LaSIE est reconnu pour ses travaux sur les matériaux. Il est spécialiste des revêtements, de la protection contre l’oxydation et la corrosion et de l’analyse thermodynamique, physico-chimique et structurale de matériaux. Ingénierie Emilio Bastidas-Arteaga, professeur des universités au LaSIE est reconnu pour ses travaux en génie civil. L’objectif principal de ses recherches est de contribuer à l’amélioration de la robustesse et de l’adaptabilité des systèmes d’infrastructure dans des conditions d’exposition réelles, notamment la détérioration progressive, les événements soudains et le changement climatique. Sciences de l’environnement Paco Bustamante, professeur des universités au LIENSs est membre senior honoraire de l’Institut Universitaire de France. Il est reconnu pour ses travaux en écotoxicologie. Ses recherches portent sur la physiologie des polluants et leurs effets chez les oiseaux marins et les céphalopodes, ainsi que sur leur transfert dans les réseaux trophiques marins. Chimie Laurent Picot, maître de conférences HDR au LIENSs, est reconnu pour ses travaux en biochimie marine. Ses recherches portent sur la valorisation biotechnologique des ressources marines, comme les microalgues, dans le domaine de la santé, notamment en cancérologie. Son expertise concerne la purification et l’évaluation pharmacologique des pigments. Le classement de Stanford L’université de Stanford publie chaque année la liste des 2 % de scientifiques les plus cités. Ce classement, considéré comme le plus prestigieux au niveau mondial, est basé sur les informations bibliométriques contenues dans la base de données Scopus et inclut plus de 160 000 chercheurs parmi les plus de 8 millions de scientifiques considérés comme actifs dans le monde, avec 22 domaines scientifiques et 176 sous-domaines pris en compte. La base de données a été créée pour fournir des analyses actualisées et une base de données publique des meilleurs scientifiques. Les bases de données et le code mis à jour sont disponibles gratuitement sur Mendeley.