Du XV de France à la protection des fonds marins en Méditerranée, itinéraire d’un amoureux de la mer La Rochelle Université > Actualités > Du XV de France à la protection des fonds marins en Méditerranée, itinéraire d’un amoureux de la mer Publié le 12 février 2021- mis à jour le 31 octobre 2023 Ancien joueur du XV de France et du Stade Toulousain, aujourd’hui consultant pour Eurosport France, Christian Califano est également scaphandrier de formation et de profession. Après avoir créé une association de protection du littoral et des fonds marins méditerranéens, il a obtenu en 2020 le Diplôme d’Université Biosurveillance des Écosystèmes Méditerranéens Marins en Plongée Autonome : Méthodes et Outils de Suivi. Il nous en parle. Quel était votre parcours avant d’intégrer cette formation ? Ancien sportif de haut niveau, j’ai joué au rugby pendant 20 ans. Mon projet de fin de carrière était de devenir scaphandrier classe 2A. J’ai donc suivi le cursus pour obtenir les niveaux 0, I, II, III avec l’INPP à Marseille, avant d’exercer cette profession. Pourquoi avoir choisi le Diplôme d’Université Biosurveillance des Écosystèmes Méditerranéens Marins en Plongée Autonome : Méthodes et Outils de Suivi ? Après avoir créé l’association PROSEATECH, qui vise à la protection et la dépollution du littoral méditerranéen et des fonds marins, j’ai souhaité développer mes connaissances du milieu sous-marin. En effet, cette association poursuit 3 objectifs : Dépollution marine Sensibilisation et animation pédagogique, notamment dans les écoles Soutien humain et matériel pour des interventions sous-marines Qu’est-ce que ce D.U. vous a apporté ? Il m’a permis de développer mes connaissances, et ainsi d’acquérir une vision plus globale du milieu subaquatique. J’ai pu mieux identifier ce que je pouvais faire et élargir le prisme d’activités de mon association. Cette formation m’a beaucoup apporté, notamment sur la connaissance et l’analyse du milieu subaquatique, sur la méthodologie à mettre en place pour faire le bilan d’interventions ou sur la dimension pédagogique. Comme je plonge depuis plus de 30 ans, je pensais avoir une bonne connaissance du milieu. J’ai découvert que j’étais assez loin de la réalité. J’avais des idées préétablies que cette formation a permis de déconstruire. Ce diplôme donne une ouverture sur le monde de la mer : comment l’analyser et l’interpréter. La formation s’est très bien passée : le cadre est excellent, les intervenants très pédagogiques et très disponibles. Ils ont su s’adapter à des stagiaires issus de différents cursus, avec des profils variés. Ils sont dans un échange permanent, ce qui fait la force de cette formation. Bref, je n’en tire que du positif ! Que diriez-vous à une personne intéressée par cette formation ? J’incite déjà mon entourage à la suivre ! Cette formation est à la portée de celles et ceux qui sont motivé·es pour acquérir des connaissances. Il y a un travail à distance en amont, avec des rendus. Puis une semaine de stage sur site. C’est intense mais cela permet de capitaliser et rentabiliser ce temps de pratique, et c’est passionnant ! C’est une formation exigeante qui demande beaucoup d’investissement mais cela témoigne de sa qualité. Je suis un ancien sportif, amoureux de la mer, qui a eu la chance de découvrir une très belle formation et d’être validé dans ces nouvelles compétences par un Diplôme d’Université ! En savoir plus sur le D.U. Biosurveillance des Écosystèmes Méditerranéens Marins en Plongée Autonome : Méthodes et Outils de Suivi