Les fondations de villes sur les littoraux américains La Rochelle Université > Actualités > Les fondations de villes sur les littoraux américains Publié le 24 novembre 2021 Les actes du colloques « Les Fondations de villes sur les littoraux américains Brésil et Etats-Unis, XVIe-XIXe siècles » qui a eu lieu à La Rochelle Université en 2018 viennent d’être publiés sous la direction de Laurent Vidal et Bertrand Van Ruymbeke. Une continuité de rencontres Le colloque à l’origine de cette publication s’inscrit dans le prolongement d’un ensemble de manifestations scientifiques organisées au sein La Rochelle Université interrogeant les singularités de l’expansion européenne et de l’urbanisation atlantique. Les thèmes abordés au long de ces différentes rencontres, depuis plus de vingt-cinq ans, concernaient aussi bien les rapports entre protestantisme, expansion atlantique et urbanisation, que l’urbanisation française du Nouveau Monde, les singularités de l’urbanisation atlantique portugaise et brésilienne, les effets de la mondialisation sur les sociétés urbaines, ou encore l’étude comparée de la balnéarisation des villes et littoraux français et brésiliens. À noter que ces rencontres se sont toujours tenues entre trois cités symboliques de cette histoire atlantique du centre-ouest français (La Rochelle, Rochefort et Brouage). Un nouvel opus Ce nouvel opus, consacré à une étude comparée des fondations de villes sur les littoraux américains, répond à plusieurs enjeux. Au-delà de la triangulation atlantique Europe-Amériques-Afrique traditionnellement privilégiée, il s’agissait aussi d’expérimenter une comparaison à la fois plus resserrée (autour du cas de deux géants américains : le Brésil et les États-Unis) et plus ample (en intégrant les apports méthodologiques de l’histoire globale, mais aussi de l’histoire environnementale et de l’histoire des rythmes). Dès lors, cette démarche comparée ne se cantonne pas à dresser un inventaire des différences et similitudes, mais invite à des mises en perspectives d’expériences, du XVIe au XIXe siècle. Car il y a eu, au long de l’histoire, des connexions : si elles ont d’abord été portées par les puissances coloniales françaises et espagnoles. De plus, ces pays établiront, après leurs indépendances respectives, des relations créant l’esquisse de ce que l’on pourrait qualifier d’espace transnational. Retrouvez le sommaire et l’introduction de cette publication.