Le NANOmusée

La Rochelle Université a été labellisée « Science Avec et Pour la Société » (SAPS) par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation dans le cadre de l’appel à projets Label SAPS 2022. Cette labellisation, d’une durée de 3 ans, s’accompagne d’un financement permettant de structurer et de renforcer les actions science et société au sein de l’Université et sur son territoire.

Ce projet fait partie d’un des axes structurels du Label SAPS.

Un musée original aux multiples facettes

Art&Science

Un musée Art&Science afin de toucher le public par le sensible et l’émotion. Les oeuvres du NANOmusée sont issues de la rencontre entre les chercheurs de La Rochelle Université et des artistes contemporains. Les formes artistiques sont multiples : sculpture, vidéo, paysages sonores, peinture, illustration. Le NANOmusée offre ainsi une expérience multisensorielle. Les visiteurs de tous âges découvrent des sujets scientifiques de manière ludique et interactive.

À ce jour, six modules d’exposition le constituent :

• Albatros – des artistes Mouawad&Laurier et du chercheur Julien Collet (CBEC).

Ce majestueux oiseau les a inspirés à réaliser une représentation en papier à taille réelle pour sensibiliser et inviter à protéger cette espèce extraordinaire.

• L’Alguier – de l’artiste Gwen Le Gac et l’enseignante-chercheuse Ingrid Arnaudin (laboratoire LIENSs)
  Ce module célèbre la diversité des espèces d’algues, rend justice à leur beauté et invite à se questionner sur les préjugés concernant ces végétaux.

• Archéologie du silence | Paysages ensevelis – de l’artiste Emmanuel Faivre et l’enseignante-chercheuse Eve Lamendour (laboratoire EOLE)
  Un paysage sonore en deux volets qui immerge les visiteurs dans un monde entre présent et futur : un voyage vers la Communauté d’Agglomération de La Rochelle en 2040.

• Béton acharné – des artistes Pauline Rolland & Yuri Zupancic et les enseignants-chercheurs Emilio Bastidas-Arteaga et Rachid Cherif (laboratoire LaSIE)
  Un diptyque composé d’une sculpture et d’une oeuvre vidéo qui interpelle sur le rapport de force entre les constructions de l’homme et la nature.

• Fenêtres sur mer – de l’artiste Anouck Boisrobert et des chercheurs des laboratoires L3i et LIENSs
  Quatre paysages faits de papiers, de superpositions et de jeux d’ombre qui invitent à découvrir la diversité des études permises par le drone marin PAMELI, robot flottant qui explore le littoral.

• L’Observatoire – de l’illustratrice Junie Briffaz et l’ingénieure de recherche Sophie Laran et l’équipe de l’unité d’appui à la recherche PELAGIS
  Il nous emmène à la rencontre de l’incroyable diversité des oiseaux, des mammifères marins et des autres mégafaunes évoluant au large de la côte atlantique

Mobile

Un musée mobile afin d’aller à la rencontre des publics. La vocation du NANOmusée est de sillonner les routes et quartiers du territoire afin d’offrir une expérience de culture scientifique à tous les publics, notamment aux plus éloignés des centres urbains et de l’offre culturelle dans ce domaine.

Modulaire

Un musée modulaire qui s’adapte au lieu d’accueil. Les modules du NANOmusée sont indépendants. Les expositions peuvent donc se composer d’un ou plusieurs modules qui sont positionnés librement. Cette modularité permet des aménagements sur-mesure qui s’adaptent aux contraintes d’espace.

Open-source

Un musée « open source » dont tout un chacun pourra s’emparer. Le NANOmusée a été pensé pour être un concept complètement reproductible. Le processus de création des modules, les matériaux utilisés ou encore les ateliers de médiation sont documentés afin de permettre la réappropriation de cette démarche.

Conception

Les différentes fonctions et vocations du NANOmusée nécessitaient de créer un objet nouveau, original. Pour l’aider dans sa mission, La Rochelle Université a fait appel aux designers de Félix associés. La collaboration entre les équipes a permis en peu de temps de concevoir un premier prototype fonctionnel qui sillonne actuellement le territoire charentais.

Un musée objet mobile et modulaire

Le parti pris design est de proposer des modules indépendants, tous composés de cubes de tailles identiques, maintenus ensemble par des pièces de jonctions amovibles. Les cubes peuvent ainsi s’empiler sur des hauteurs et largeurs variables afin d’accueillir les différentes oeuvres. Les pièces de jonction amovibles permettent de démonter les cubes à la fin de l’exposition pour ensuite pouvoir les ranger dans des caisses. Ce qui facilite le transport et l’entreposage du NANOmusée.

Un design open-source

Afin que le NANOmusée soit copiable, transformable, améliorable par tous, les designers ont fait le choix d’une architecture simple et de matériaux facilement accessibles. Les dimensions des cubes qui composent le mobilier muséographique sont carrés et identiques pour tous les modules. Les côtés des cubes s’assemblent grâce à un abécédaire de pièces de jonctions fabriquées en stéréolithographie avec une imprimante 3D.
En ce qui concerne les matériaux, c’est le bois, facilement accessible et transformable, qui a été choisi afin de concevoir les côtés des cubes.

Tous ces principes de construction sont documentés et seront mis en libre accès. Ainsi, c’est un réel «esprit maker » qui oriente les partis pris en termes de design afin que ce dispositif de culture scientifique soit totalement reproductible.

Eco-design

Le NANOmusée est également pensé afin de minimiser son empreinte écologique. Les matériaux réutilisables ou réutilisés sont favorisés. Les panneaux en bois, les pièces de jonctions peuvent être réemployés pour les nouveaux modules qui évolueront au fil des années. Les formes simples et reproductibles permettent des économies de matières et limitent la production de déchets.